samedi 6 septembre 2008

ouazzane



Ouazzane en arabe,وزان , ce sont quatre caractères sans lien, comme pour exprimer un refus farouche de tout contact. En français c'est un bouquet de voyelles que fécondent deux zz tellement ravis de le belle union que le n qui suit résonne comme un écho de satisfaction.Cette élucubration me suggère les deux facettes de Ouazzane : une ville enclavée et une élite brillantes. En claire, il y a la ville et les Ouazzanis.La ville de Ouazzane est un cas,et nombreux sont les observateurs à en convenir.C'est une ville forte notoriété, mais elle est loin de l'égaler. Son nom happe notre curiosité, on s'y rend non sans une certaine fébrilité. Car nous avons en tête un ami, un voisin ou une vague connaissance dont on connaît les qualités. Une ville dont se réclame toute une élite qui a la saveur et sérénité de ses produits ; en l'occurrence la figue et l'olivier, ne peut décevoir. Hélas ! Quand foule son sol, la torpeur ambiante nous précipite sur le chemin du retour. Et dire « qu'elle constituait tout au long du 19ème siècle une des principales petites ville du pays (et compter à la fin siècle dernier prés de 27 centres urbains) ». A présent sa trace d'elle, même pas dans le fastidieux annuaire statistique du Maroc qui fourmille de chiffres, et où on y trouve Ben Guérir, Missour et bien d'autres coins reculés. Même pas dans les statistiques des Maàsras, et pourtant l'huile d'olive, la fameuse Ouazzania... ! Ouazzane, diluée dans le Gharb Chrarda bni Hssen, semble se contenter du nouvel essor de son artisanat du bois « lié à la qualité des productions tels que le tsabih ou la ghayta, mais bien plus,grâce au sebsi...11 ateliers sur 20 vivent principalement de la fabrication du la sebsi. L'amer quotidien Ouazzani serait-il soluble dans les volutes enivrantes du Kif ?

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